Les intervenants
des 1 ères JOURNÉES FRANCOPHONES
DE LA PRÉPARATION
PHARMACEUTIQUE
Retrouvez les intervenants de la première édition des journées francophones de la préparation pharmaceutique !
Pr. Francis Megerlin
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : Dans l’Union européenne, les pharmaciens qui préparent des médicaments à l’unité ou en mini-séries en officine ou à l’hôpital, sont essentiellement soumis à leurs droits nationaux. Le droit européen ne définit certaines préparations que pour les écarter de son champ, mais prévoit aussi que des productions plus importantes peuvent échapper à l’obligation d’une AMM. Les textes en présence soulèvent parfois des questions, avivées par le contexte de tensions sur les prix et/ou approvisionnements. Nous brossons le cadre de droit européen en préalable au partage d’expé- riences nationales lors de ces premières JFPP.
Valérie Salomon, Ph D
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : Le guide des Bonnes pratiques de préparation, édition 2007, destiné aux officines et aux pharmacies à usage intérieur a été révisé par le Comité scientifique spécialisé (CSST) « révision des bonnes pratiques de préparation » de l’ANSM, composé de représentants de pharmacies d’officine, de pharmacies à usage intérieur (PUI), d’universités et d’Agences Régionales de Santé (ARS). Ce guide définit les exigences en termes de gestion de la qualité et d’analyse de risque ainsi que les points critiques à considérer lors de la réalisation d’une préparation pharmaceutique. Les objectifs de cette mise à jour ont notamment été : - une définition d’un niveau de risque selon le type de préparation associant les exigences en termes de gestion de la qualité et d’analyse de risque ; - la prise en compte des évolutions scientifiques telles que les médicaments de thérapies innovantes ; - une actualisation des données réglementaires, tant nationales qu’européennes ; - une modification des quantités maximales produites par lot. Le guide se compose de neuf chapitres généraux, d’annexes, de lignes directrices et d’un glossaire : - Les chapitres généraux décrivent les conditions environnementales et opérationnelles à prendre en compte lors de la réalisation de préparations. - Les annexes se présentent sous forme d’exemples qui aident à la mise en œuvre de ces bonnes pratiques. - Les lignes directrices apportent des éléments complémentaires spécifiques à certain type de préparations. Lorsqu’une préparation est concernée par plusieurs lignes directrices (LD), celles-ci s’appliquent alors simultanément (par exemple la préparation des chimiothérapies cytotoxiques injectables suit les chapitres généraux, la LD1 des préparations de médicaments stériles et LD2 des préparations des médicaments contenant des substances pouvant présenter un risque pour la santé et l’environnement). - Le glossaire explicite certains termes utilisés dans le présent guide.
Valérie Godinot, Ph D Inspecteur ARS
Thématique abordée
Gaël Lemaréchal, Ph D
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : Cette présentation est le résultat de son travail de thèse. La réalisation des préparations magistrales reste une des nombreuses missions assignées aux pharmaciens. Cette intervention est ainsi l’occasion de dresser un état des lieux de cette activité grâce aux données de remboursement de l’assurance maladie et d’un questionnaire. Bien qu’une pharmacie sur deux réalise des préparations magistrales, la législation concernant leur tarification est quasiment inexistante. Afin de mettre en évidence les problèmes de tarification actuels, une comparaison des coûts de production avec les tarifs proposés par le tarif pharmaceutique national a été réalisée.
Maître Jacques-Henri Auché
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : Les préparations pharmaceutiques, dès qu’elles sont remboursables donnent lieu à un contrôle strict par les Caisses et le service médical. Il sera alors vérifié si les conditions de remboursement sont bel et bien remplies. La prise en charge des préparations magistrales relève de trois textes principaux, l’article R 163-1 du Code de la sécurité so- ciale, l’arrêté du 20 avril 2007 fixant les catégories de préparations magistrales et officinales mentionnées au II de l’article R 163 -1 du Code de la sécurité sociale, et aussi la circulaire CNAMTS 58/2008 dont l’objet est d’apporter un certain nombre de précisions sur les nouvelles conditions de prise en charge des préparations qui restent remboursables au regard du nouveau cadre règlementaire. Cette dernière circulaire ne répond malheureusement pas à toutes les interrogations, et surtout donne lieu à des interpré- tations divergentes selon les pharmaciens conseils. Il s’agira alors, lorsqu’un indu est notifié à une pharmacie, d’examiner avec attention si toutes les conditions de rembour- sement sont bien remplies, et notamment si la circulaire a bien été interprétée par le pharmacien conseil.
Karim Khoukh, Ph D
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : Utilisée de longue date dans les pharmacies à usage intérieur, la chromatographie liquide (HPLC) est un outil indispensable pour évaluer la qualité et la stabilité des préparations. L’accès à cette technologie par les préparatoires de ville a mis en lumière de nouvelles applications.
Pr. Senda Bahri (Tunisie)
Table ronde : Thématique abordée
Règlementation de la préparation pharmaceutique Européenne et Francophone
Pr. Senda Bahri (Tunisie)
Table ronde : Thématique abordée
Manuel Masconi Ph D (Suisse)
Table ronde : Thématique abordée
Règlementation de la préparation pharmaceutique Européenne et Francophone
Manuel Masconi Ph D (Suisse)
Table ronde : Thématique abordée
François Van Sull Ph D (Belgique)
Table ronde : Thématique abordée
Règlementation de la préparation pharmaceutique Européenne et Francophone
François Van Sull Ph D (Belgique)
Table ronde : Thématique abordée
Foufou Ali Ph D (Algérie)
Table ronde : Thématique abordée
Règlementation de la préparation pharmaceutique Européenne et Francophone
Foufou Ali Ph D (Algérie)
Table ronde : Thématique abordée
Diego Marro Ph D (Espagne)
Table ronde : Thématique abordée
Règlementation de la préparation pharmaceutique Européenne et Francophone
Diego Marro Ph D (Espagne)
Table ronde : Thématique abordée
Pr. Françoise Brion Pr. Émérite de l’Université Paris-Cité
Thématique abordée
DEUST et perspectives de la Faculté de Pharmacie de Paris
Pr. Françoise Brion Pr. Émérite de l’Université Paris-Cité
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : La réforme (DEUST) entre dans le cadre de l’universitarisation des professions paramédicales. Débutée en septembre 2021 dans sept universités, elle sera généralisée à la rentrée 2022. Les objectifs visent à : 1) « universitariser » le diplôme existant dont le référentiel date de 1997 ; 2) augmenter l’attractivité des métiers actuels de préparateurs en pharmacie d’officine et d’hôpital pour mieux répondre aux missions et responsabilités actuelles des métiers ; 3) ouvrir des possibilités d’évolution de carrière en France et en Europe. La formation reste en alternance avec, comme porte d’entrée, Parcoursup ; le DEUST est un diplôme universitaire de niveau 5, crédité de 120 ECTS.
Christophe Curti, Ph D
Table ronde : Focus Pédiatrique
Résumé de l’intervention : La prescription de préparations pédiatriques administrées par voie orale peut impliquer des gélules ou des formes liquides. Les formes liquides sont de plus en plus privilégiées, mais leur stabilité peut s’avérer problématique en pratique courante. Nous nous proposons de discuter autour des prérequis et contraintes des études de stabilité afin d’aider le pharmacien dans son étude de faisabilité et dans la détermination d’une Date Limite d’Utilisation (DLU) lors de la réalisation de formes liquides pédiatriques.
Pierre-Nicolas Boivin, Ph D
Table ronde : Focus Pédiatrique
Relais Ville Hôpital suite à prescription pédiatrique
Pierre-Nicolas Boivin, Ph D
Table ronde : Focus Pédiatrique
Résumé de l’intervention : Les préparations pédiatriques sont des médicaments spécifiques, utilisées en l’absence de spécialité pharmaceu - tique adaptée pour l’ajustement des posologies ou pour éviter d’avoir recours à des médicaments présentant cer- tains excipients dont des excipients à effet notoire. L’instauration des traitements étant parfois réalisé dans les hôpitaux, il est nécessaire d’anticiper le retour à domicile des patients afin d’éviter une interruption de traitement. Aussi, il est important de mettre en place un certain nombre d’actions et d’avoir une bonne coordination entre les différents acteurs de santé afin d’assurer au mieux le relais ville-hôpital.
Amna Sabri, Ph D - AP-HP
Table ronde : Focus Pédiatrique
En pédiatrie, forme liquide ou forme solide ?
Amna Sabri, Ph D - AP-HP
Table ronde : Focus Pédiatrique
Résumé de l’intervention : Une bonne partie des médicaments disponibles sur le marché n’est pas adaptée à la prise en charge des patients pédiatriques : soit en raison du dosage prescrit soit de la forme galénique non adaptée. Le recours aux préparations magistrales est souvent requis pour pallier le manque de spécialités ayant l’AMM en pédiatrie. Historiquement, les formes orales liquides sont les plus utilisées. Elles permettent une adaptation de dose plus facile avec la possibilité d’administration quelques soit l’âge de l’enfant (surtout pour les moins de 6 ans). Cependant, les FOL posent la problématique de l’acceptabilité du patient pédiatrique (masquage de goût, volume important à administrer) et de leur sta- bilité. Dans ce cadre, les formes solides notamment les gélules présentent l’avantage d’être plus stables et plus facilement transportables offrant ainsi une meilleure autonomie aux enfants ayant des pathologies chroniques. Le choix de la forme galénique dépend de la pathologie de l’enfant, de la dose à administrer et des données de stabilité disponibles. L’objectif est d’assurer une bonne adhérence au traitement tout en garantissant son efficacité et sa sécurité.
Fabrice Pirot - Pr. des Universités - Praticien Hospitalier
Thématique abordée
Gestion des ruptures - Curares : Entre pandémie, pénurie et production pharmaceutique hospitalière
Fabrice Pirot - Pr. des Universités - Praticien Hospitalier
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : Le début de la pandémie de Covid-19 a été marqué par une pénurie de médicaments, de produits de santé et de matières premières à usage pharmaceutique (MPUPs) sans précédent dans notre pays soulignant la fragilité de notre production pharmaceutique nationale dans une situation de crise sanitaire majeure. Au printemps 2020, six pharmacies à usage intérieur se sont organisées, sous la direction de ANSM, afin de rédiger des monographies pré - cisant les modalités de production et de contrôles de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), de produire et de contrôler des MTIMs à partir de MPUPs fournies par AGEPS sous la direction de l’ANSM. La structuration rapide de cette organisation pharmaceutique hospitalière sans précédent rappelle l’importance d’une activité de production hospitalière de recours dynamisée par des femmes et des hommes de différentes régions dans un cadre réglementaire défini dans la loi n° 2021-1754 du 23 décembre 2021 de financement de la sécurité sociale pour 2022.
Fabien Bruno, Ph D
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : La crise Covid a entraîné une pénurie quasi totale et immédiate des solutions hydroalcooliques (SHA) lors du 1 er confinement. En l’absence de masques, cette SHA fût une des seules mesures barrières à destination de la population lors des premières semaines de crise. Pour pallier à cette rupture, les pharmaciens ont eu la possibilité de réaliser leur propre SHA à titre dérogatoire. De part leur activité, les sous-traitants ont naturellement pu produire de façon rapide et importante, et parmi elle le préparatoire de la pharmacie Delpech. Cette intervention prend le parti de présenter les difficultés rencontrées lors de cette production afin de servir de retour d’expérience en cas de production d’urgence.
Laurent Gal, Ph D
Thématique abordée
Déremboursement des préparations homéopathiques : opportunité ou menace ?
Laurent Gal, Ph D
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : Le déremboursement de l’homéopathie est entré en vigueur en janvier 2021. Et pourtant la demande de nos patients est toujours aussi importante, voire croissante. Un déremboursement s’accompagne toujours d’une hausse des prix, qui cette fois-ci n’a pas eu lieu. Les laboratoires Boiron ont adopté la stratégie de contenir l’augmentation en préservant la marge du pharmacien. Les ventes en unitaire ont chuté d’environ 40 %, chiffre attendu par les acteurs de ce marché. Alors est-ce bien raisonnable de se lancer dans la préparation homéopathique ? L’absence de risque est rarement payée de retour par le succès. Une pharmacie, dès l’instant où elle investit un marché requérant une compétence, est toujours gagnante. En effet, le conseil homéopathique demande une bonne connaissance de l’homéopathie et du patient. À l’heure où les patients ne trouvent plus de médecins, la pharmacie devient un lieu de 1er recours pour le conseil personnalisé. Alors la pharmacie qui allie conseil homéopathique et préparation homéopathique sur mesure a toutes les chances de remporter un succès sans faille.
Thierry Poitte, M D (Docteur en Médecine Vétérinaire)
Thématique abordée
Intérêts de la préparation magistrale pour la prise en charge de la douleur en médecine vétérinaire
Thierry Poitte, M D (Docteur en Médecine Vétérinaire)
Thématique abordée
Résumé de l’intervention : La prise en charge de la douleur en médecine vétérinaire fait l’objet de multiples révolutions : nosographique et sémantique, autour de la physiopathologie et des pratiques évaluatives, autour de l’arsenal thérapeutique (moyens pharmacologiques, méthodes non pharmacologiques, biothérapies) et du nouveau paradigme de l’alliance thérapeu- tique. La préparation magistrale vétérinaire accompagne cette mutation en répondant à de nombreux défis : diversité des formats rencontrés chez les animaux de compagnie (de moins de 1 à 3 kg pour les chatons et les chiens de très petite taille à plus de 90 kg pour les races géantes), rupture de stock, arrêt de commercialisation, inexistence de spécialités, présenta- tions galéniques inadaptées fréquemment chez le chat … Au-delà de la commodité de la prescription, la délivrance par le vétérinaire de la préparation magistrale assure la traçabilité et favorise grandement l’observance, gage de la préservation d’une qualité de vie acceptable pour l’animal douloureux chronique.
Mme Marie Jackson
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
Témoignage d’une famille avec un enfant traité par CBD
Mme Marie Jackson
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
Résumé de l’intervention : Description des douleurs et du parcours d’une enfant atteinte d’un syndrome d’activation mastocytaire et témoignages sur les bienfaits constatés à la suite d’un traitement CBD. Disparition des douleurs de l’ordre de 80 % à 90 %.
Céline Gréco, M D
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
Aspects et retours cliniques Utilisation du Cannabidiol synthétique à visée antalgique dans les maladies rare
Céline Gréco, M D
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
Résumé de l’intervention : Les maladies génétiques prises en charge à l’hôpital Necker-enfants malades ont souvent en commun d’être des maladies particulièrement douloureuses, tant chez l’enfant que chez l’adulte alors que le panel des thérapeutiques antalgiques dont on peut disposer à l’heure actuelle est encore assez faible. Les praticiens se retrouvent ainsi souvent dépassés devant des douleurs réfractaires «à tout» et n’ont plus d’autre recours que les opioïdes forts, les antidépresseurs ou autres antiépileptiques souvent peu efficaces et mal tolérés. Le Cannabidiol représente un espoir important pour les patients et les premiers résultats obtenus tendent à montrer que, s’il n’est pas efficace pour «tout», il s’avère être un antalgique puissant et particulièrement bien toléré pour différentes maladies rares avec un rationnel scientifique fort. La crise des opioïdes que subit actuellement les États-Unis pourrait donc être évitée en France grâce à l’introduction à la pharmacopée de ce nouvel antalgique.
Franck Paillard - Directeur BU Matières Premières & Hospitalière
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
Agrément et Qualification d’une Matière Première à Usage Pharmaceutique (MPUP)
Franck Paillard - Directeur BU Matières Premières & Hospitalière
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
Résumé de l’intervention : L’enrichissement du catalogue Cooper et la sécurisation des approvisionnements nécessitent la mise en place d’une veille « sourcing » continue, impliquant les services Achats Matières Premières et Assurance Qualité Matières Premières. L’expression du besoin, tel que le statut réglementaire et l’usage de la matière première (Matière Première à Usage Phar- maceutique Actif, Excipient, Cosmétique, Alimentaire, Technique…), est formalisée au travers d’un processus d’agrément strict. Le service Achats effectue en ce sens une demande d’agrément auprès du service Assurance Qualité « Matières Premières » qui va collecter l’ensemble des données techniques, réglementaires, qualité, transmises par le fabricant ou le distributeur. En parallèle, le laboratoire de Contrôle Qualité analyse systématiquement les échantillons de matières premières reçues selon les spécifications définies par le fournisseur ou, à défaut, conformément aux prescriptions des Pharmacopées en vigueur. A l’appui de la documentation et de la conformité des analyses (vérification des critères de puretés, absences d’impuretés résiduelles ou de contaminants, etc), le service Assurance Qualité « Matières Premières », au travers d’une analyse de risque, finalise le processus d’agrément et approuve le référencement du trio Matières / Fournisseur / Fabricant, tout en émettant, le cas échéant, des recommandations particulières en termes de restrictions ou liées à l’usage et la commer- cialisation de la matière. Dans le cadre de l’agrément du Cannabidiol API, notre procédure nous a permis de le qualifier comme Substance Active pour préparations pharmaceutiques.
Thierry Poitte, M D (Docteur en Médecine Vétérinaire)
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
Perspectives et utilisations en Médecine Vétérinaire
Thierry Poitte, M D (Docteur en Médecine Vétérinaire)
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
François Bruneaux, Ph D - DGS MSS
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
Cannabidiol – Aspects réglementaires
François Bruneaux, Ph D - DGS MSS
Table ronde : Débat sur le Cannabidiol
Résumé de l’intervention : Le cannabis à usage médical recouvre l’usage du cannabis et de ses principes actifs appelés cannabinoïdes tels que le cannabidiol (CBD) et le tétrahydrocannabinol (THC), à des fins thérapeutiques, c’est-à-dire pour traiter une pathologie spécifique ou pour soigner des symptômes et notamment des douleurs. La mobilisation du gouvernement a d’abord permis la mise en œuvre de l’expérimentation relative au cannabis à usage médical, qui ne faisait jusqu’alors pas partie de l’arsenal thérapeutique en France. Cette expérimentation, démarrée le 26 mars 2021 pour une durée de 2 ans, est destinée à inclure 3 000 patients dans cinq indications dans les champs de la douleur, de l’oncologie et de l’épilepsie. Concernant le CBD sur prescription médicale la DGS travaille à son encadrement avec différents éléments : prescriptions établies par un centre de référence, indications bien définies préparations réalisées par une pharmacie dont la qualité de la production a été contrôlée notamment. L’objectif est d’éviter l’utilisation non contrôlée de produits à base de CBD avec des allégations thérapeutiques, d’éviter que des patients, ne trouvant pas de solution médicamenteuse adaptée, utilisent des circuits illégaux pour se procurer du cannabis. Notre objectif est également de proposer une alternative thérapeutique à des patients non soulagés par les médicaments existants en mettant en place un suivi dans l’indication, une vérification des risques, des interactions médicamenteuses en construisant un parcours de soin adapté.